Lettre de notre coordinateur

Namaste est la salutation couramment utilisée en Inde et au Népal.

Le geste, mains jointes au niveau de la poitrine et haut du corps légèrement penché, est une marque de respect et une reconnaissance d’âme à âme qui signifie littéralement : « Je m’incline devant toi ». Il est adressé à chaque personne, indépendamment de son âge et de son statut social.

Ce n’est donc pas par hasard que l’association suisse a choisi ce nom qui explique bien ses objectifs, à savoir la reconnaissance de la valeur de chaque personne sans distinction de caste, d’âge ou de religion.

Le noble travail d’instruire et de nourrir les enfants pauvres a débuté dans les années 80 sous l’impulsion des Pères de l’abbaye de Saint-Maurice qui ont aidé des centaines de familles vivant sur les contreforts de l’Himalaya, dans la ville de Kalimpong.

Namaste a pris le relais en 2002 en parrainant des enfants.

Le parrainage d’enfants a été une bonne idée et il est arrivé au bon moment pour les bonnes personnes. Cependant, les temps changent. La grande récession à travers le monde frappe très durement l’économie. Un jour viendra peut-être où le sponsoring n’existera plus … mais la pauvreté, elle, durera !!

« Si vous donnez un poisson à quelqu’un, il sera nourri pour une journée. Mais si vous lui apprenez à pêcher, il mangera le reste de sa vie. »

Père Edu Baretto

Ancien coordinateur local

Présentation du projet

L’agriculture, les petits métiers, le commerce ne suffisent plus à nourrir une population en pleine expansion, encore marquée par la pauvreté et les maladies endémiques (telle la tuberculose) dues à l’insalubrité des conditions de vie. Les jeunes n’ont guère d’autres espoirs pour sortir de la misère que d’obtenir un poste dans l’administration, les services publics ou l’industrie naissante.

L’association Namaste a donc pour objectif de rendre les plus pauvres compétitifs sur le marché de l’emploi.

Les jeunes bénéficiant d’une aide de Namaste sont actuellement répartis dans 23 écoles différentes. Vu la configuration montagneuse du pays, les déplacements sont difficiles et un trajet aller-retour peut parfois représenter 2 à 3 heures de marche quotidienne. A cela s’ajoute l’obligation pour certains d’aller en internat.

La dispersion des écoles, les frais d’écolage parfois élevés et surtout le délabrement des bâtiments d’Etat auquel s’ajoute un sérieux manque de qualité de l’enseignement font que la situation actuelle est compliquée.